Agoraphobie
L'agoraphobie est un trouble cognitif se manifestant par une peur irrationnelle de ne pouvoir échapper à une situation ou par la crainte de ne pas pouvoir être secouru en cas d'attaque de panique ou de symptômes liés a une attaque de panique.
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- L'agoraphobie est cependant plus fréquente que le trouble panique, qui est observé... face à une situation précise qui déclenche la peur chez l'individu.... (source : sante.canoe)
- L'Agoraphobie est fréquemment associée avec le Trouble Panique : on parle alors de ... la personne est confrontée à la fois à la peur de situations (lieux ou... (source : revivre-france)
- L'agoraphobie, qui veut dire «peur de la place du marché» en grec, ... Ils finissent fréquemment par éviter ces situations ou se font accompagner par quelqu'un... (source : santecheznous)
L'agoraphobie (du grec ἀγορά / agora, «place publique, assemblée» et φόβος / phobos, «peur») est un trouble cognitif se manifestant par une peur irrationnelle de ne pouvoir échapper à une situation ou par la crainte de ne pas pouvoir être secouru en cas d'attaque de panique ou de symptômes liés a une attaque de panique. Par conséquent, l'agoraphobie peut aussi inclure indirectement la peur de la foule comme masse (la nuance n'étant pas forcément strictement définie avec l'ochlophobie). Elle s'inscrit dans la catégorie des phobies sociales.
L'agoraphobie pourrait (non médicalement) se définir comme : la peur d'avoir peur.
Prévalence et incidence
L'agoraphobie touche de 2 à 4% de la population. Sous sa forme mineure (agoraphobie simple) elle se développe entre la fin de l'adolescence et la trentième année à peu près. La forme majeure s'accompagne le plus souvent de troubles paniques et survient entre 35 et 45 ans.
Si l'origine de cette névrose change selon les sujets, elle survient le plus fréquemment suite à un traumatisme psychique (accident, deuil, chômage... ) récent ou éloigné. Ainsi, cet état — que de nombreux spécialistes différencient d'une «maladie» — peut être développé à tout moment par tout individu. Il peut aussi s'accompagner d'autres syndromes, phobies ou troubles compulsifs (dépression, claustrophobie... )
L'angoisse générée par cette manifestation phobique peut être de différente ampleur selon la réceptivité du sujet. Les individus les plus exposés peuvent alors présenter des crises de spasmophilie, nommées aussi «crise d'angoisse» ou «attaque de panique». À l'exception des personnes présentant des pathologies spécifiques (déficients cardiaques, asthmathiques... ), les crises de spasmophilie ne présentent au demeurant aucun danger pour la santé ou la vie du sujet. Néanmoins, les victimes comparent ces épisodes à la sensation de mourir.
Ces attaques de panique présentent une ou plusieurs caractéristiques psychologiques et manifestations physiques :
- palpitations, tachycardie (accélération du rythme cardiaque)
- tremblements ou secousses musculaires (d'où vient le nom de spasmophilie)
- douleur, gêne thoraciques
- sensation d'étranglement, souffle court
- quelquefois, déréalisation ou dépersonnalisation
Les patients subissent une forte peur de plein fouet, les sensations de vertige, d'étouffement, de perte de contrôle, accompagnés des manifestations physiques d'une angoisse intense, amène les patient à redouter les situations pour lesquelles ils craignent d'avoir peur (peur d'avoir peur = Phobophobie). Ils peuvent alors élaborer par opposition un processus dit d'«évitement», consistant à éviter toute situation représentant l'objet de leur phobie.
Dans ce dernier cas, l'agoraphobe risque ainsi d'entrer progressivement dans un processus de dé-sociabilisation et présenter à terme un syndrome dépressif majeur.
Traitement
Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont actuellement parmi les plus indiquées dans le traitement de ce type d'état. La relaxation et l'apprentissage du contrôle de soi (émotions et manifestations corporelles conséquentes) va permettre au patient d'atténuer l'anxiété persistante, et de se confronter plus sereinement aux situations redoutées. Pour cela, une technique de désensibilisation systématique met le patient en situation phobogène, en imagination, tout d'abord, puis progressivement, en situation réelle "in vivo".
- Thomas est amoureux , réalisé par Pierre-Paul Renders, a pour thème l'agoraphobie.
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